chinchilla

Originaire de la cordillère des Andes au Chili, le chinchilla est agile, affectueux, sociable, dynamique, propre et sent peu. Il consomme de l’herbe, des feuilles ou encore des écorces.

Cette sorte de « grosse souris aux oreilles d’éléphant » était très répandue dans la cordillère des Andes entre 3 000 et 4 000 mètres d’altitude jusqu’au début du 20 ème siècle. Les deux espèces naturelles ont quaisment disparues du fait d’une chasse intense pour leur fourrure incomparablement douce. Les chinchillas que l’on peut éléver chez nous sont des hybrides de ces deux espèces sauvage : chinchilla laniger X chinchilla brevicauda.

Comportement et biologie du chinchilla

Certaines hypertensions sont dites « primaires », c’est-à-dire sans cause sous-jacente. Quelques symptômes peuvent alors attirer votre attention :

  • Ce rongeur est très sociable. A l’état sauvage, il vit en colonies de 10 à 100 individus afin de mieux se protéger des prédateurs. Ils s’élèveront mieux par deux ou par petits groupes. Toutefois, les animaux élevés seuls vivent bien s’ils ont une relation riche avec leur maître. Il faut aussi élever un animal seul s’il est agressif avec ses compagnons de cage.
  • Actif au crépuscule et la nuit dans la nature, il sait s’adapter aux horaires diurnes de ses propriétaires.
  • Les chinchillas sont en général sexuellement mûrs vers l’âge de 8 mois. Cependant , occasionnellement, ils peuvent s’accoupler dès l’âge de 2 ou 3 mois.
  • Les femelles sont généralement plus grandes que les mâles.
  • La gestation dure 110 jours et la portée est de 2 à 3 petits.
  • Les chinchillas peuvent vivre de 10 à 20 ans.
  • Ils sont propres et sentent très peu.
  • Les chinchillas sont agiles et peuvent faire des bonds sur de grandes distances.
  • Ils sont principalement nocturnes mais sont actifs aussi le jour.
  • Ce sont des animaux très sociables. Ils s’élèvent mieux par deux ou par petits groupes. Toutefois les animaux élevés seuls vivent bien s’ils ont une relation riche avec leur maître. Il faut élever un animal seul s’il est agressif avec ses compagnons de cage.
  • Si les chinchillas aiment bien se faire caresser, ils semblent apprécier un peu moins d’être pris dans les bras. S’ils prennent peur ou sont manipulés trop brusquement ils peuvent pratiquer le « lâcher de poils » pour se dégager de l’emprise. Donc il faut veiller à les manipuler avec douceur.
  • Les femelles en chaleur peuvent devenir agressives avec les autres femelles.

Alimentation

  • Un chinchilla a besoin d’une alimentation riche en fibres et pauvre en énergie. Cette alimentation pauvre les oblige à manger donc à mastiquer souvent. Cela les aide à garder des dents saines et à entretenir leur fonction digestive. Il faudra lui offrir quotidiennement du foin de bonne qualité et à volonté (fléole des champs, foin de Crau), ainsi qu’une quantité modérée de graines adaptées à cette espèce (une à deux cuillères à soupe).
  • On peut leur offrir des friandises en petite quantité : fleur de mauves, orties et pissenlits, baies et légumes. Mais attention avec le pain, les céréales et les noix, trop riches pour cet animal.
  • Tout changement de régime alimentaire doit se faire progressivement.
  • Leurs dents ont une croissance continue : ldx incisives cisaillent et coupent les aliments, tandis que les dents jugales écrasent les aliments afin qu’ils puissent être avalés.

Type de cage et accessoires

  • Très actifs et dynamiques, les chinchillas ont besoin d’une grande cage à plusieurs niveaux. Par manque d’exercice ils peuvent adopter des comportement délétères comme l’arrachage des poils, d’où des risques trichobézoards (boules de poils se formant dans l’estomac) donc de stase digestive et d’obésité.
  • Il faut une cage en métal car les chinchillas rongent et détruisent les cages en bois. Pour réduire les risques d’intoxication, éviter les cages et grillages peints.
  • Pour éviter les lésions des pattes, il faut que les croisillons soient de petite taille (15 mm x 15 mm) et qu’une partie du plancher soit en dur.
  • Les chinchillas se reposant une bonne partie de la journée, il faut mettre leur cage dans un endroit calme. Surtout pas près d’une télévision, d’une chaîne stéréo ou d’un téléphone à la sonnerie stressante.
  • Il faut éviter des écarts de température trop marqués, les fortes chaleurs et une humidité trop élevée. Ainsi, il ne faut jamais excéder les 16°C ni les 40% d’humidité. De toute façon, éviter d’exposer directement les chinchillas au soleil.

  • Il faudra penser à mettre à leur disposition un bain de sable, 5 à 10 minutes par jour, tous les 3 jours. Mais pas en permanence pour éviter les problèmes de conjonctivite.
  • Mettre aussi à disposition de vos petits pensionnaires une roue à exercice sans barreaux, pour éviter les fractures de doigts ou pattes, ainsi que des cachettes (tuyaux en PVC, cartons, briques creuses….)

Maladies fréquentes nécessitant les soins d’un vétérinaire

  • Coup de chaleur : suite à une exposition au soleil, à un transport en voiture par exemple.
  • Affections dentaires: malocclusion, abcès dentaire, croissance trop importante des incisives…
  • Affections digestives: flatulences, diarrhées. L’animal ne mange plus, défèque peu ou pas.
  • Traumatisme des membres : bouts des pattes ou membre coincés. Boiterie et apathie de l’animal.
  • Infections respiratoires: pneumonie bactérienne, infections nasales, toux, éternuements…
  • Anneau de poils autour du penis qui l’étrangle. Cela concerne seulement les mâles plutôt en période de reproduction.
  • Dystocie: mise bas difficile ou impossible.
  • Traumatisme foetal : les mères blessent involontairement les petits au cours de la mise bas.
  • Leurs dents ont une croissance continue : les incisives cisaillent et coupent les aliments, tandis que les dents jugales écrasent les aliments afin qu’ils puissent être avalés.

Soins préventifs

  • Examen clinique une à deux fois par an chez un vétérinaire spécialisé.
  • Examen des selles pour la recherche de parasites internes.
  • NF et biochimie selon les recommandations du vétérinaire lors de pathologie grave, mais cela nécessite une anesthésie.
  • Radiographie du crâne lors d’affection dentaire.